Master en anglais

Véritables artisan·es des nouvelles technologies, l’ingénieur·e physicien·ne présente un profil rare. Grâce à sa maîtrise des principes fondamentaux des mathématiques et de la physique, il·elle est capable de créer des solutions innovantes pour des applications de pointe en s’appuyant sur les méthodes d’expérimentation, de modélisation et de simulation numérique les plus avancées. Cette grande capacité d’abstraction l’amène à travailler dans la recherche et le développement dans toute une série de domaines tels que la photonique, les technologies radio-médicales, le génie nucléaire, la physique des plasmas ou l’information quantique.

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Formation

La formation propose dès la BA3 des cours de mathématiques appliquées et de physique fondamentale (physiques quantique, nucléaire, atomique, des semi-conducteurs, optique physique, etc.).

En première année de Master, des cours d’introduction à la physique atomique et nucléaire côtoient des enseignements plus appliqués comme la physique des lasers ou la physique des réacteurs nucléaires. Les étudiant·es visitent d’ailleurs une centrale nucléaire (Tihange) et réalisent des travaux sur simulateur et sur réacteur de recherche. Côté projets, ils et elles ont le choix : projet en collaboration avec une entreprise ou un institut de recherche, coopération au développement ou projet Polydaire.

La deuxième année du Master offre aux étudiant·es quatre options : photonique, radiophysique médicale, modélisation mathématique des systèmes et applications quantiques. Le programme est complété par un stage optionnel en entreprise et un large choix de cours, parmi lesquels une semaine de cours et de visites au CERN. Enfin, le mémoire de fin d’études permet le traitement d’un problème industriel ou une initiation à la recherche appliquée et fondamentale. En apprendre plus sur les mémoires et les stages

Et après ?

L’ingénieur·e physicien·ne travaille généralement dans la recherche industrielle de pointe, la recherche scientifique, l’industrie de l’énergie, le contrôle nucléaire et la radiophysique médicale, les applications médicales ainsi que les télécommunications optiques et la photonique.

Cependant, les métiers des ingénieur·es civil·es physicien·nes sont, en pratique, extrêmement variés et recouvrent également tous les secteurs industriels où la physique et les mathématiques appliquées sont présentes, comme les télécommunications, les technologies de l’environnement, la microélectronique, l’informatique, ainsi que les secteurs économiques où les capacités de modélisation des ingénieur·es civil·es physicien·nes sont particulièrement appréciées, en particulier dans le secteur bancaire et financier et les assurances.

Nos Alumni témoignent

Isabelle Hendrickx (Physique 1999)

Isabelle Hendrickx Issue de la promotion 1999, Isabelle entre directement chez Tractebel au sein du département nucléaire, comme ingénieure de sûreté. En parallèle avec ses activités professionnelles, elle obtient une licence spéciale en énergie, puis un Executive Master in Management à la Solvay Business School. Elle occupe, au cours des années, diverses fonctions de direction au sein du département nucléaire, avant de se réorienter vers le domaine des réseaux électriques à l’automne 2014, comme responsable de produit. En 2019, elle prend la tête des activités « Energie » de Tractebel, mais revient aux réseaux en août 2020, en rejoignant Elia comme Head of Program Management. Elle est aussi membre du bureau des Alumni de l’EPB depuis 2014.

Dans ma carrière, je n’ai rapidement plus utilisé grand-chose des connaissances techniques pointues que j’avais reçues à l'École. Néanmoins, ces études m’ont apporté des éléments cruciaux dans ma réussite professionnelle et dans ma construction personnelle. D’abord, comme manager d’une équipe d’ingénieur·es, il me fallait parler leur langage et être capable de les challenger pour être respectée. Cette culture générale de l’ingénierie, je l’ai acquise grâce à mes études. J’ai suivi la filière « Physique », mais mon équipe était constituée d’ingénieur·es de tous les horizons, donc l’aspect multidisciplinaire était important. Ensuite, ces études m’ont enseigné l’esprit critique, la recherche des alternatives, la considération multicritère, l’ouverture d’esprit, le respect du doute, sans parler de l'autonomie. Tous ces éléments, je les ai retrouvés chez les jeunes ingénieur·es issu·es de l’ULB, de manière plus marquée qu'ailleurs. Enfin, j’ai adoré ces cinq années en Polytech et construit de très belles relations, avec des personnes incroyables qui continuent d’embellir ma vie.

Serena Bolis (Physics Engineer)

Après avoir obtenu son Bachelor au Politecnico di Milano (PdM), Serena s'est inscrite à un diplôme conjoint entre l'ULB et le PdM, dans le cadre du réseau T.I.M.E.. C'est ainsi qu'elle intègre le Master en Ingénierie Physique de l'EPB en 2009. Très intéressée par la recherche et les aspects expérimentaux, Serena rédige deux mémoires, le premier à Bruxelles et le second à Milan. Elle obtient ensuite une bourse de recherche pour réaliser une thèse de doctorat sous la direction conjointe de l'ULB et de l'UGent (2013-2018). Serena Bolis

D'octobre 2016 à mars 2017, elle séjourne à Oxford, avant d'obtenir son double diplôme de thèse. Au cours de son doctorat, Serena a construit des cellules à cristaux liquides, qu'elle a ensuite utilisées pour obtenir l'effet laser ou propager des solitons. Son travail multidisciplinaire est expérimental et théorique, consolidé par des simulations numériques innovantes. Cela lui a permis d'étudier les interactions microscopiques entre les cristaux liquides, les polymères et la lumière, afin de concevoir des dispositifs photoniques. Clarinettiste, Serena a participé à de nombreux concerts avec l'orchestre et l'harmonie de l'ULB. Elle y est toujours active aujourd'hui.

Mis à jour le 22 mars 2024