Master international en anglais en partenariat avec la VUB

Polyvalent·e, l’ingénieur·e civil·e électromécanicien·ne possède un large spectre de connaissances en énergie, électricité, mécanique, mécatronique et conduite des processus industriels. Il·elle tient compte des enjeux techniques, socio-économiques, éthiques et environnementaux pour concevoir des équipements électriques innovants dans les secteurs de l’aéronautique, de la robotique, de l’énergie ou des transports, ou tout autre domaine industriel nécessitant de grandes capacités d’abstraction, de conception et d’analyse, de modélisation et de simulation. À la fois passionné·e de nouvelles technologies et soucieux·se des questions de durabilité, il·elle assure un rôle-clé dans la transition des secteurs gourmands en énergie.

Formation

La formation en électromécanique assure, dès la BA3, un large tronc commun théorique en électricité, électronique, automatique, mécanique, mécanique des fluides, machines électriques et thermiques, ainsi que les méthodes de calcul associées. Les étudiant·es vont ensuite pouvoir se spécialiser et approfondir l’une des cinq grandes options de la filière :

  1. Aéronautique : traite de l’aérodynamique, de la stabilité et de la performance des avions et des hélicoptères, de leur structure mécanique et des méthodes modernes de conception des avions et des drones, des turbomachines et des systèmes de propulsion ainsi que de la navigation aérienne ;
  2. Robotique et construction mécatronique : vise à fournir à l’étudiant·e les outils nécessaires au développement des systèmes intégrés, électromécaniques et de machines autonomes (capteurs, actionneurs, contrôleurs et systèmes mécaniques). Elle vous permet de vous familiariser avec les méthodes de conception et de construction de machines et de structures, ainsi qu’avec les techniques modernes de conception et de fabrication, y compris la micro-fabrication et les microsystèmes ;
  3. Énergie : s'axe sur les grandes questions actuelles et futures liées à une fourniture d’énergie durable. L'option aborde les aspects de la production, du transport, de la distribution, de la conversion électronique et de l’utilisation de l’énergie électrique pour l’industrie et les transports (batteries, piles à combustibles, stockage…). L’enseignement porte également sur la politique d’approvisionnement en énergie, les économies énergétiques et les énergies renouvelables ;
  4. Transport durable et ingénierie automobile : se consacre aux différents aspects des moyens de transports terrestres : structure, matériaux, sources d’énergie, propulsion, électronique, éclairage. Des cours sont également dédiés à l’infrastructure ferroviaire et à la logistique. L’accent est mis sur la mobilité durable ;
  5. Ingénierie et gestion des opérations : permet de se spécialiser dans la gestion des processus et opérations comprenant la gestion logistique, la gestion de la qualité, la supervision, l’ingénierie de la décision et la modélisation des processus. Cette finalité aborde aussi des aspects d’économie, de marketing, de comptabilité, de gestion des ressources humaines, de corporate social responsibility et de leadership

Côté pratique, la première année de Master offre un projet au choix : un projet personnel d’ingénierie électromécanique, un projet de coopération au développement, le projet chef·fe d’équipe, le projet Polydaire ou encore l’Eco-Marathon. La deuxième année comporte un stage de 12 semaines en entreprise (optionnel) et un mémoire, réalisé dans un centre de recherche avec une ou un éventuel partenaire industriel.le.

Et après ?

Grâce à une formation très généraliste, les ingénieur·es civil·es en électromécanique trouveront de vastes possibilités de carrière dans les bureaux d’études, l’industrie, les services publics, la recherche et l’enseignement supérieur ou le secteur tertiaire.

Mis à jour le 9 janvier 2024