Master en anglais

L’ingénieur·e civil·e biomédical·e présente un profil unique. Grâce à ses connaissances avancées en médecine et en ingénierie, il·elle parle le même langage que le corps médical, comprend ses besoins et les traduit en solutions technologiques adaptées aux contraintes du corps humain et aux réglementations en vigueur. Porté·e par l’intérêt de la patientèle, l’ingénieur·e biomédical·e travaille donc à l’amélioration technique de la médecine moderne, au cœur d’équipes multidisciplinaires.

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Formation

Le programme de la filière biomédicale démarre en BA3 avec un ensemble de cours destinés à acquérir les notions de base en Sciences biomédicales (biologie, physiologie, biochimie et anatomie) et en Sciences de l’ingénieur·e (instrumentation, complément d’informatique et automatique). Les cours orientés biomédical sont donnés par un groupe de professionnel·les de la santé, de la Faculté de Médecine, et spécialement conçus pour les ingénieur·es civil·es.

La formation se poursuit en Master, sur le même modèle, avec les trois domaines privilégiés de la filière : la biomécanique, l’instrumentation biomédicale ainsi que l’imagerie et de l’informatique biomédicales. Côté pratique, la première année offre le choix entre un projet réaliste d’ingénierie biomédicale, en coopération au développement, ou non, et le projet "chef·fe d’équipe". En deuxième année, les étudiant·es se spécialisent dans deux des trois thématiques de la filière, selon leurs affinités. Les futur·es ingénieur·es peuvent également choisir de se consacrer à la radiophysique médicale, pour accéder à une formation complémentaire et devenir expert·e dans le domaine. Un stage de 12 semaines en entreprise ou en milieu hospitalier et un mémoire complètent la formation. En apprendre plus sur les projets, mémoires et stages

Et après ?

La formation polyvalente de la filière offre à ses diplômé·es l’embarras du choix quant à leur orientation professionnelle. Aperçu des débouchés

Nos Alumni témoignent

Thanh Van Phan (biomed 2015)

Ma formation d’ingénieure biomédicale en imagerie médicale et informatique à l’Université libre de Bruxelles m’a appris les bases de la programmation dans divers langages informatiques, ainsi que les concepts d’imagerie médicale, notamment sur l’IRM, de traitement d’images, de reconnaissance de forme et d’analyse statistique de données biomédicales.

Je travaille désormais en tant que chercheuse junior à Icometrix, une jeune entreprise belge qui a pour but d'aider les clinicien·nes et les chercheuses et les chercheurs dans l'analyse d'images IRM et CT du cerveau. Les connaissances en génie biomédicale, l’esprit critique et les soft skills acquis lors de ma formation m’aident quotidiennement dans mon travail de recherche et développement, qui consiste en ce moment à développer et valider un outil d’analyse automatique de la connectivité structurale du cerveau adapté spécifiquement aux enfants.

C'est très excitant de pouvoir répondre aux défis technologiques dans le domaine biomédical et de pouvoir partager le fruit de ses recherches, en espérant que les outils développés aideront dans l’aide au diagnostique, les essais cliniques et la recherche.

Simon Goldstein (biomed 2012)

Simon Goldstein Après avoir travaillé deux ans comme Medical Application Engineer, pour la conception de prothèses sur mesure (hanche et épaule notamment), je suis passé du côté non-technique de l’entreprise et travaille maintenant depuis un an et demi comme Sales Engineer, toujours pour les prothèses sur mesure.

Dans les deux cas, la formation biomédicale m'a apporté la connaissance suffisante du monde médical pour pouvoir appréhender les cas cliniques que nous traitons. Chaque cas étant différent, il est important de comprendre la situation clinique spécifique de chaque patient, dans le but d’apporter une solution et un produit adapté au patient et au chirurgien. La formation m'a aussi permis de dialoguer plus facilement avec les chirurgien·nes, que ce soit du côté technique ou du côté médical.

Le travail que j’exerce quotidiennement est un très bon exemple de ce qu’on attend d’un·e ingénieur·e biomédical·e : faire le pont entre le monde technique de l’ingénierie et le monde clinique des chirurgien·es !

Mis à jour le 9 janvier 2024