A partir du master, la formation de l’ingénieur·e civil·e biomédical·e s’oriente dans les trois domaines privilégiés suivants :

  1. Le volet biomécanique insiste sur les aspects liés à la conception, au choix des matériaux et à la fabrication des prothèses, d’instruments microchirurgicaux et de dispositifs implantables, ainsi que sur l’analyse mécanique des systèmes biologiques tels que le système musculosquelettique avec et sans prothèse.

  2. Le volet instrumentation biomédicale se rapporte à l’élaboration de capteurs et de stimulateurs, essentiellement par l’électronique et la micro-électronique numériques et analogiques, pour la réalisation de dispositifs médicaux, implantables ou non.

  3. Le volet imagerie biomédicale insiste sur les aspects liés à l'acquisition, au traitement, à la validation et à l'interprétation des données biomédicales. Les différents systèmes d'imagerie moderne sont étudiés et les images produites sont exploitées dans divers domaines, tels l'aide au diagnostic, le planning chirurgical ou la navigation opératoire.

Alors que la première partie du programme de MA (MA bloc 1) procure les matières de base pour ces différents volets, lors de la deuxième partie du cursus (MA bloc 2), l’étudiant·e aura la possibilité de choisir un ensemble de cours se rapprochant plus de ses affinités dans l’un ou l’autre des trois domaines privilégiés dans cette formation. Il aura aussi la possibilité de s’orienter vers les matières nécessaires à la formation d'expert en radiophysique médicale. Cette dernière permettra à l’étudiant·e de comprendre les aspects liés à l’utilisation et à l’impact de rayonnements ionisants (radiothérapie, scanner,…) sur les tissus vivants.

Mis à jour le 29 janvier 2020