Publié le 8 août 2019 Mis à jour le 19 juillet 2023

Après leur voyage vers la ville côtière de Kep, les étudiant·es rencontrent les cultivateurs et cultivatrices de poivre et déploient leurs séchoirs dans les plantations.

Après 4h de voyage en car, nous posons un premier pied à Kep. Le décor calme et paisible de cette petite ville côtière contraste avec le rythme effréné de Phnom Penh.  Sous les nuages de Kep, nous découvrons le Golfe de Thaïlande et son fameux Crab Market. Dès le lendemain, nous nous remettons au travail, en commençant d’abord par une visite de La Plantation, une ferme de poivre qui emploie pas moins de 150 Cambodgien·nes. Le poivre dont nous avons tant parlé est enfin là, sous nos yeux !

Les séchoirs et les corps à l'épreuve

Sur place, nous retrouvons nos séchoirs après leur voyage en solitaire et là, surprise ! Les modules, envoyés bien protégés, nous attendent sous la pluie, intacts, mais trempés. Sans tarder, nous apportons les dernières finitions aux séchoirs. Au programme : peinture antirouille, poignées et dernières touches de silicone sur fond de mousson. La pluie met rapidement au défi l’isolation prévue initialement et nous oblige, une fois de plus, à revoir nos plans et renforcer nos protections, sous peine de finir avec une piscine à la place d’un séchoir.

Cette pluie constante ne met pas que nos séchoirs à l’épreuve, l’humidité ambiante additionnée de la fatigue cloue rapidement plusieurs personnes au lit. Le médecin cambodgien local nous laisse avec une grosse frayeur, l’organisation est bouleversée et certains groupes se retrouvent handicapés par le manque de main d’œuvre. Malgré ces difficultés, le travail avance coûte que coûte et les séchoirs peuvent enfin rejoindre leur dernière demeure chez les fermier·es de Kep.

Sur le terrain

Si le contact est parfois difficile, même le plus têtu semble séduit par le résultat final. Nous sommes également très fier·ères de ce que nous avons accompli durant ces trois dernières semaines. Mettre les ventilateurs en route, les voir tourner et sentir la chaleur monter dans les modules nous réchauffe les cœurs ! Même sous les nuages et la pluie, nos séchoirs fonctionnent !

Pas le temps de nous appesantir sur nos résultats que nous sommes déjà de retour à Phnom Penh pour une dernière soirée à l’ambiance festive mais nostalgique. Lors des adieux, les liens tissés entre Belges et Cambodgien·nes se font sentir plus que jamais. Et c'est la tête pleine de souvenirs, de nouvelles connaissances, de nouvelles techniques et de nouvelles amitiés que nous rentrons à Bruxelles. 

Laura O, Sophie, Laura C et Anémone.

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