Publié le 17 juillet 2019 Mis à jour le 29 mars 2021

Nos 24 étudiants découvrent Phnom Penh, son rythme, ses étudiants, ses commerces et se lancent dans la construction de séchoirs de poivre. Récit.

Atterrissage : 9h du matin. Déjà 35°C, l’atmosphère est lourde. A peine quelques pas en plein soleil et nous sommes déjà trempés. Trempés, mais contents d’arriver après une vingtaine d’heures de trajet. Tout de suite, la capitale nous absorbe, sa circulation est dense et surtout… chaotique ! TukTuks, voitures, motos, vélos et même piétons évoluent spontanément, sans règles apparentes : ni feu, ni passage pour piétons, ni clignotants. Pour traverser, une règle : ne pas hésiter !

Nous ne savons pas où donner de la tête tant il y a de choses à voir : échoppes, marchands de rue, marchés, fruits multicolores, crustacés, odeurs étourdissantes. Tout donne envie d’être goûté.  Pourtant, il faut être vigilants. Gare aux aliments crus, gare à l’eau courante ! Il faut utiliser l’eau en bouteille, même pour rincer sa brosse à dent. Sans oublier les incontournables moustiques, qui nous piquent jusque dans la douche. A chaque tournant, la ville nous réserve de nouvelles découvertes, de nouvelles surprises. A l’image du projet.

Un temps d’adaptation

Le premier jour, sept étudiants de l’Institut de Technologie du Cambodge nous ont rejoints. Premier challenge : retenir leurs prénoms aux sonorités inhabituelles et les intégrer dans une équipe déjà lancée dans un projet dont ils ne connaissent encore rien. Deuxième challenge : trouver les matériaux pour construire nos séchoirs de poivre.

Nous avons sillonné les rues de Phnom Penh en tuktuk à la recherche de plexiglas, d’acier et particulièrement de « koki », bois cambodgien typique. Si la barrière de la langue ne nous a pas facilité la tâche, un autre problème nous est rapidement apparu : le koki est devenu quasiment introuvable à cause de la déforestation. Mais les vendeurs n’ont pas baissé les bras pour autant : pour nous faire acheter plaisir, tous les types de bois devenaient subitement du koki ! Nous sommes donc rentrés bredouilles et avons dû revoir nos plans.

Une motivation à toute épreuve

Malgré ces imprévus, les séchoirs ont commencé à prendre forme. Et pour cause : le groupe est extrêmement motivé et tout le monde s’investit beaucoup, ce qui nous a permis d’avancer dans le projet. En dehors du travail, la bonne humeur est également au rendez-vous et le groupe est vraiment soudé. Trouver une table de trente pour dîner tous ensemble ? Check ! A vrai dire, l’ambiance est tellement bonne qu’il n’y a aucune différence entre les BA1 et les MA1 : tout le monde est sur la même longueur d’onde, réuni par un objectif commun. Nous partageons les mêmes moments de doute, de stress et de joie, que ce soit dans les rues de Phnom Penh, à la piscine de l’hôtel, sur un roof top en sirotant des cocktails ou dans l’atelier en coupant des barres de métal.

Sophie, Laura C., Laura O., Natacha et Anémone

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